-
Despre eşecul modelelor: "Personnellement, je pars d'un constat : le modèle de société qui mettait l'Etat au centre de tout a fait faillite ; celui qui met l'argent au centre de tout est en train de faire faillite, moralement et rationnellement. Cette double faillite a créé une béance, et si l'on n'est pas capable de la combler pour le meilleur, c'est le pire qui s'y engouffrera, comme on l'a vu après la crise de 1929. Il faut donc recomposer complètement le système autour de la centralité de l'humain dans toutes ses dimensions. Si l'on ne parvient pas à crédibiliser cette réponse, ceux qui proposeront "on met le "sol" ou la terre au centre", "on met la race au centre" ou "on met le dieu des intégristes au centre" seront entendus."
-
Despre Constituţie, despre sistemul ultraprezidenţial din Franţa(care-l inspiră şi pe Iubitul Conducător), despre reformism: "D'une part, on a déjà subrepticement changé de Constitution, mais sans consulter ni informer qui que ce soit. Imagine-t-on l'Angleterre passant en République sans en prévenir la reine ? Même Napoléon a fait un plébiscite. Désormais, on est dans un système ultraprésidentiel qui n'a plus rien à voir avec la Ve République, voire avec la République. Un ministre important, il y a quelque temps, m'expliquait que les journalistes n'étaient pas très courageux, car ils cautionnaient la dérive monarchiste du régime actuel... Un comble ! L'idée qu'un président tout seul puisse décider de tout, au XXIe siècle, est d'un archaïsme inouï. Le résultat est que, quoi qu'on puisse penser des réformes annoncées, le constat d'une malgouvernance s'impose de plus en plus. En outre, désormais, on appelle "réforme" n'importe quelle régression. Dans tous les domaines. Ruse infernale. C'est comme les communistes qui appelaient "démocratie populaire" une dictature populaire. Quant au débat sur l'identité nationale, il est inconcevable qu'il soit décrété par l'Etat. Comme si on était en Union soviétique !
-
Despre starea de (ne)funcţionare a partidelor: "Prenons les grands partis. A l'UMP, il est impossible de travailler sur le fond, il faut attendre que Sarkozy parle. Et à gauche, les socialistes investissent toute leur énergie dans leurs querelles personnelles, au lieu de travailler sur le fond.
-
Despre casta jurnaliştilor politici(din partea unui jurnalist): "D'abord je constate qu'il existe comme une caste de journalistes politiques, qui ont du talent, mais vivent dans une bulle, dans leur bulle... Ils regrettent qu'il n'y ait pas de vrai débat, de propositions. En réalité, il y en a, mais cela ne les intéresse pas. Seuls les courts-circuits et les petites saillies retiennent leur attention.
-
Despre criza presei: "Autre chose est la crise de la presse. Et là, une remise en question radicale s'impose. Je fais un constat : de plus en plus de lecteurs ne comprennent pas ce qu'on écrit. Quand je dis qu'il faut en prendre acte, on me rétorque que je veux abaisser le langage. Mais "La Pléiade" de Ronsard et de Du Bellay a-t-elle abaissé le langage en révolutionnant la langue, ou Malherbe ou Hugo mettant un "bonnet rouge au vieux dictionnaire" ? Je suis un homme de culture classique, mais continuer à faire des phrases qui me ravissent si plus personne ne les comprend, ça sert à quoi ?
-
Despre feudalismul redacţiilor: "J'ajoute que le système d'organisation des journaux, qui est totalement féodal, directeur, sous-directeur, directeur de la rédaction, rédacteurs en chef, adjoints, etc. est devenu inadéquat. D'autant que, comme les journaux réduisent leur nombre de journalistes, il finit par ne plus y avoir que des chefs. Il faut tout remettre à plat. En outre, en raison de la réduction du pluralisme dans la presse, deux courants sont surreprésentés : la droite néolibérale et une gauche post-soixante-huitarde et un peu bobo. Il n'est pas sûr que ces deux courants, même additionnés, représentent une majorité de la population (avant de le constater en Suisse). Il faut donc plus s'ouvrir sur les différences, qu'elles nous plaisent ou pas. Sinon, tous les laissés-pour-compte disent "on n'est plus représenté", et ne lisent plus.
Sigur, la noi sunt "mogulii", pe post de ţapi ispăşitori. Dar asta nu justifică, în niciun fel, starea mizerabilă a politicii şi a jurnalismului politic. Şi faptul că avem, în locul unei diversităţi de opinii şi de abordări, tirania ideii unice. Cred că nimenui n-ar observa dispariţia de pe piaţă a jurnalelor, şi apariţia unuia singur, sub mai multe nume şi formate, dar cu acelaşi conţinut, nu ar mira sau scandaliza pe nimeni. Pentru că şi acum avem mai multe titluri, dar acelaşi conţinut de idei.
Să nu ne lăsăm înşelaţi de actuala polarizare din presă: pro şi anti băsescu. Nu e pe bază de idei, principii, valori. e pe bază de hormoni, de sentimente, de viscere. Capul lipseşte din ecuaţia asta. Scoateţi aceste poziţii pur conjuncturale, şi vedeţi ce rămâne din jurnalism. Dar şi din politică. Vedeţi în ce stare mizerabilă au ajuns toate partidele. Vedeţi incapacitatea lor de a se face auzite de oameni altfel decât prin scandaluri, conflicte, poale în cap. Şi atunci, încotro o luăm după 6 decembrie?
Niciun comentariu:
Trimiteți un comentariu